On connaît l’usage des bâtons en gymnastique au 19ème siècle, mais ici, le bâton est associé à des sphères.
Voici un extrait de la « Gymnastique des demoiselles : à l’usage des écoles normales, des lycées et collèges de jeunes filles… (5e édition) » par Napoléon Laisné, 1883, disponible sur Gallica.fr
« A l’époque où les exercices gymnastiques ont été introduits dans les hôpitaux, grâce à mon initiative,
c’est-à-dire en 1847, j’ai fait pendant quelque temps usage de massues; mais le nom et la forme de cet
engin m’ont donné beaucoup à réfléchir, et’j'ai compris qu’il était nécessaire de le modifier pour les filles et les, femmes. Après bien des recherches, j’ai trouvé ces poignées à sphères mobiles, auxquelles, circonstance
assez exceptionnelle, je n’ai rien changé depuis qu’elles ont été créées. . . »
On apprend plus loin que « Les tiges de ces poignées doivent être en beau frêne. La partie inférieure est solidement vissée dans la base, qui doit être d’un bois très liant et peu cassant. La sphère est ordinairement en orme; on peut la faire aussi en hêtre ou tout autre bois; cette sphère doit glisser avec facilité le long de la tige, sans cependant avoir trop de jeu. Sur la partie inférieure de la poignée et sur la base, on place une rondelle en caoutchouc pour éviter le bruit ennuyeux que ferait la sphère chaque fois qu’elle est lancée. La plus petite paire de poignées, c’est-à-dire celle de 0,08 m de diamètre, coûterait net 8 francs ; on augmentera de 50 centimes pour chaque numéro en plus, c’est-à-dire que celle de 0,17 m coûterait 13 francs la paire. Les poignées pour ce prix doivent être bien établies et bien vernies au tour. »
FM
[...] lorsqu’ils effectuaient des exercices avec un fusil. (Voir les articles du 11-09-2012 : Poignées à spères mobiles et du 16-08-2010 : « La gymnastique scolaire féminine au bâton [...]