Effectuons une petite incursion dans le monde animal pour dire un mot d’un bâton vivant : le « bâton du diable ».
C’est le nom commun donné à un insecte très particulier, le phasme. On doit d’ailleurs en parler au plurial, car il existe au moins 3000 espèces de phasmes.
Tous ont en commun d’être herbivores, de se déplacer lentement mais surtout d’être des insectes mimétiques : ils se confondent par leur forme et leur couleur de façon stupéfiante avec leur environnement. Certains ont la forme d’une feuille, d’autre d’une tige de ronce, épines comprises, d’autres ressemblent à des brindilles ou des herbes. Les plus petits défauts des végétaux (tailles, noeuds, feuilles grignotées ou noircies sur les bords) se retrouvent sur eux.
En France, le bâton du diable ressemble à une brindille de 10 à 12 centimètres. Son corps effilé et ses six pattes grèles, sa position particulière (il étend ses deux longues pattes antérieures dans le prolongement de son corps), sa couleur verte, grise ou marron, le rendent presque indiscernable au milieu des herbes ou des arbustes où il vit. Il se déplace lentement, en imitant l’oscillation d’une tige sous le vent. On le rencontre dans le sud et l’ouest de la France.
Il en existe trois espèces indigènes (Clonopsis gallica, Leptynia hispanica et Bacillus rossius). Elles se nourrissent principalement de feuilles de ronces, de prunellier et de rosiers sauvages. Ces phasmes sont inoffensifs et certaines personnes les élèvent.
Article proposé par Laurent Bastard. Merci
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