Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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COURS DE CANNE ET BATON A L’ARMEE

Très intéressante trouvaille issue du « Recueil administratif, à l’usage des corps de troupes de toutes armes ou Code manuel (6e édition revue, corrigée, augmentée…) / par E. Charbonneau (1889) », disponible sur Gallica.fr

On y trouve un passage concernant la réglementation concernant les cours de canne et bâton dans l’armée.

« COURS DE BOXE, DE CANNE ET DE BATON

D’après le décret du 27 novembre 1887, page 904, cet enseignement n’est maintenu que dans les corps de l’infanterie et du génie, et dans ceux de l’artillerie el du train des équipages.

Les cours de boxe et de bâton sont obligatoires dans les corps do troupe d’infanterie et les cours de canne facultatifs. (Décision du 28 mars 1884, page 227, qui modifie l’art. 271 du règlement 1 du 28 décembre 1883 Infanterie).

Le règlement de même date concernant l’artillerie ne comprend pas de dispositions pour cet objet.

Les cours sont gratuits. (Art. 271 du règlement précité).

Le mode d’enseignement est déterminé par le Manuel de gymnastique en date du 26 juillet 1877, qui prescrit l’exercice du bâton.

11 y a lieu de s’attacher à l’enseignement du bâton, de préférence à celui do la canne. (Circulaire, du 18 novembre 1877, page 223).

Le matériel nécessaire à ces exercices est fixé par cette circulaire, savoir :

1° Pour les régiments d’infanterie et du génie :
- 25 paires de gants de boxe
- 25 paires do sandales ou d’espadrilles (renouvelables tous les six mois dans l’infanterie) (22 octobre 1878, page 378)
- 200 bâtons
- 30 cannes.

2° Pour les bataillons formant corps (l) :
Le décret du 27 novembre 1887, page 964, ne prévoit aucune dépense pour les régiments de cavalerie).

- 12 paires de gants do boxe
— 12 paires de sandales ou d’espadrilles (renouvenables tous les six mois dans les bataillons de chasseurs à pied) (Circ. du 22 octobre 1878, page 378)
— 100 bâtons
- 21 cannes.

En ce qui concerne l’artillerie et le train, l’instrucl du 30 décembre 1883, page 891, fixe les allocations comme il suit :

Régiments d’artillerie : 20 paires de gants de boxe, 20 paires de sandales, 200 bâtons et 80 cannes.

Régiments d’artillerie-pontonniers : 28 paires do gants de boxe, 25 paires de sandales, 260 bâtons et 50 cannes.

Bataillons d’artillerie de forteresse et escadrons du train des équipages : 10 paires de gants de boxe, 10 paires de sandales, 100 bâtons et 25 cannes.

Compagnies d’ouvriers d’artillerie, d’artificiers et du train détachées on Algérie : 5 paires de gants, 5 paires de sandales, 50 bâtons et 10 cannes (30 décembre 1883).

Note : La dépense de ce matériel est imputable sur la masse des écoles (Décret du 27 novembre 1887 page 964) et les allocations correspondantes sont confondues avec celles de l’escrime. (Voir le tableau annexé à l’instruction du 22 décembre 1887, page 1112).

Les prix sont déterminés par la nomenclature Qvu (insérée 2° sem. 1882, page 455), savoir :

- Gants (paire), 2 fr. 38.
- Espadrille (paire), 99 c.
- Bâtons -
- Cannes -.

Les corps sont autorisés à se procurer immédiatement et à maintenir constamment au complet l’approvisionnement de bâtons et de cannes déterminé ci-dessus.
Les gants, sandales ou espadrilles leur sont fournis par l’administration militaire. (Circ. du 18 novembre 1877, page 223, et décis. du 22 décembre 1887, page 1109).

Les espadrilles et gants nécessaires aux corps de troupe doivent être demandés directement à l’intendant du gouvernement de Paris. (Voir ci-dessus, page 738).  »

FM

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