Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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UN MARCHAND DE CANNES A PARIS AU XVIIIe SIECLE

Agnès UNTERBERGER contribue à enrichir ce site en nous signalant une belle gravure d’un marchand de cannes parisien, et nous la remercions vivement.

Il s’agit de l’une des 89 eaux fortes aquarellées réalisées par le graveur Henri Joseph GODIN (1747-1834), sur le thème des « Cris de Paris », et dessinées par un nommé POISSON en 1774-1775. Le recueil fut dédié à « Monsieur Bignon, bibliothécaire du Roi, Seigneur d’Ecausville, Joquanville, le Rozel, Barnevelle et autres lieux » et vendu chez l’éditeur, à Paris, « au cloître Saint-Honoré, maison de la maîtrise, au fond du jardin ».

Cette collection d’estampes pittoresques, illustrant les cris des petits marchands et artisans de la capitale, selon un thème connu par l’écrit dès le Moyen-Age, est conservé à la BnF sous la cote 4 OA 133 a. On peut voir la totalité des gravures via Gallica.

Celle-ci nous montre le vendeur devant une véritable botte de cannes de toutes sortes et de toutes tailles : à fût droit ou tors, à pomme ronde ou tronconique, à pommeaux sculptés (aigle, chien). Il présente ce qui ne doit pas être une canne mais un morceau de bois brut et flexible, vu sa taille, et il appelle les passants en disant : « Belles cannes à la mode, achetez mon beau jet ».
Le mot « jet » se dit d’une tige ou d’une branche bien unie, sans nœuds, provenant d’une croissance régulière.

Un grand merci à Agnès UNTERBERGER pour sa contribution et à Laurent Bastard pour la mise en forme :)

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