Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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CANDELABRES ANCIENS
Categories: Bâton comme outil

Intéressante trouvaille dans l’un des 4 volumes de René Ménard sur « La vie privée des anciens. La famille dans l’antiquité » publié entre 1880 et 1883 (disponible sur Gallica.Fr), dans la partie « CHAUFFAGE et ECLAIRAGE », chapitre portant sur les Candélabres.

« Le trait qui distingue particulièrement le candélabre est la canne ou le roseau qui servait à porter la pomme de pin ou la torche allumée; le roseau a été couronné d’un disque, d’un calice ou d’un chapiteau.

Il était primitivement posé sur un trépied aussi la base du candélabre est presque toujours formée avec les pattes ou les griffes des animaux. La forme primitive s’est perpétuée dans une série de candélabres qui appartiennent au style rustique, et, malgré le luxe de décoration qui distingue quelques-uns de ceux qui sont parvenus jusqu’à nous, c’est probablement là qu’il faut chercher le type primitif du candélabre.

Toutefois, la plupart des candélabres qui imitent la forme d’un tronc d’arbre ou d’une tige de roseau n’appartiennent pas à une époque archaïque, mais ils ont été fabriqués dans un temps aussi la base du candélabre est presque toujours formée avec les pattes ou les griffes des animaux.

La forme primitive s’est perpétuée dans une série de candélabres qui appartiennent au style rustique, et, malgré le luxe de décoration qui distingue quelques-uns de ceux qui sont parvenus jusqu’à nous, c’est bablement là qu’il faut chercher le type primitif du candélabre. Toutefois, la plupart des candélabres qui imitent la forme d’un tronc d’arbre ou d’une tige de roseau n’appartiennent pas à une époque archaïque, mais ils ont été fabriqués dans un temps où l’on imitait volontiers les choses plus anciennes. Le disque qu’on voit en haut de la tige était destiné à porter la lampe (fig. 725 à 727).

Le candélabre ne se contenta pas d’imiter la tige d’un roseau, il prit aussi la forme d’.une colonne svelte et allongée (fig 728 à 730) pourvue d’une base et d’un chapiteau, et cannelée la plupart du temps.

Les chandeliers dont nous nous servons ne sont, le plus souvent, que des répétitions de ce type. La forme que nous venons de voir est encore aujourd’hui employée journellement, et il n’est pas de boutiques d’objets en bronze où l’on ne puisse trouver des candélabres exécutés d’après des modèles identiques… ».

FM

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