Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
Bibliothèque de ressources historiques, culturelles, artistiques, litteraires, sportives…sur la canne et le bâton, en France et dans le monde…
BATON POUR COMPTER

Voici un extrait tiré de l’intéressant « Pratique des examens militaires en Chine, par le P. Étienne Zi » 1896 (disponible sur le site Gallica.fr) concernant un usage du bâton. Il s’agit d’une épreuve de tir à l’arc.

« Le matin, à l’heure ordinaire, les Candidats se rendent au lieu de l’examen. On fait encore l’appel, dix par dix, et chacun montre le sceau apposé à son bras gauche.’ L’examen porte sur le tir à pied et se fait deux par deux. Ainsi deux Candidats, tenant à la fois leur arc de la main gauche, avec six flèches par derrière dans la ceinture, se présentent devant le Président et se placent, l’un à sa droite et l’autre à sa gauche, le visage tourné vers l’Ouest.

Un petit lionceau en pierre, posé à terre, marque l’endroit d’où doit tirer le Candidat.

Chacun se tient droit, prend une flèche par derrière, la place sur l’arc, écarte les pieds, courbe un peu
le « corps, élève les mains avec l’arc, le regard fixé au Sud sur sa cible. Enfin il tend l’arc et lâche la flèche, après quoi il reste immobile un instant, puis se redresse. Les flèches, trop légères, volent au vent, s’il souffle lors de l’épreuve, rendue fort chanceuse de ce fait seul.

Si la flèche atteint le but, un employé qui est près de la cible en prend note, un satellite frappe le tambour, et un autre, à côté du Président, prend un bâton dans le support et le met
dans l’étui, ce qui rend facile le contrôle du succès et de l’insuccès. »

Aujourd’hui ce serait tout de même plus simple :)

FM

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