Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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Sherlock Holmes, expert dans l’art de la canne

Sherlock Holmes

Le film de Guy Ritchie qui vient de sortir sur les écrans nous montre un Sherlock Holmes (incarné par Robert Downey Jr) et un Dr Watson (Jude Law) différents de ceux auxquels les films antérieurs nous ont habitués, mais peut-être pas si éloignés que ça des romans d’Arthur Conan DOYLE (1859-1930).

L’écrivain fait apparaître pour la première fois son héros dans « Une étude en rouge » (1887). Le Dr Watson, qui est censé écrire, établit au début du roman une liste des douze connaissances « nulles, faibles, approfondies, exactes et immenses » de son colocataire. Et en numéro 11, il note : « Est très adroit à la canne, à la boxe, à l’escrime. » Sherlock Holmes ne savait donc pas tenir qu’une pipe et une loupe !

Un lecteur des nombreux romans où figure le détective connaît-il des passages où il exerce ses talents dans ce domaine ?

Article rédigé par Laurent Bastard. Merci ;)

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1 Comment to “Sherlock Holmes, expert dans l’art de la canne”

  1. Guillaume Terwinghe dit :

    J’apprécie beaucoup votre site. J’espère apporter une petite contribution en répondant à votre question sur : Sherlock Holmes, expert dans l’art de la canne. Dans quels films apparaît-il ?
    Sherlock Holmes n’était pas réellement un grand expert de la canne, mais il maniait plutôt un bâton, dans une discipline que les Anglais appelaient singlestick ou cudgels, appelé bâton de combat en France, discipline siamoise de la canne de combat. Il était donc nécessairement et également bien entraîné dans l’art de la savate. Les mêmes disciplines existaient ailleurs : Stockfechten en Allemagne, Jogo de Pau au Portugal, scherma di bastoni en Italie, stick fighting dans les pays anglophones (e.a. avec le redoutable shillelagh en Irlande).
    Il s’en sert dans deux films : Une étude en rouge et The Adventure of the Illustrious client (Les aventures de Sherlock Holmes: Le client illustre).
    L’art dans laquelle il excellait par contre était le bartitsu et non baritsu, comme l’a écrit fautivement Conan Doyle. Ou s’agit-il d’une faute typographique ? La question reste ouverte. Ce nom est dérivé de son inventeur, Barton Wright. En 1898, Edward William Barton-Wright, un ingénieur britannique qui avait passé les trois années précédentes vivant dans l’Empire du Japon, revient en Angleterre et annonce la création d’un « nouvel art de défense personnelle. Cet art combine les meilleurs éléments d’un ensemble de styles de combat dans un tout unifié, qu’il avait appelé bartitsu. Le mot était un mot-valise de son nom de famille et de « ju-jitsu » et selon Barton-Wright il signifiait « défense personnelle dans toutes ses formes » (Voir Wikipedia)

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