Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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L’ESCLAVE AFFRANCHI PAR LA VINDICTE
Parmi les rites où intervient la baguette figure celui de l’affranchissement des esclaves chez les Romains. La cérémonie s’appelait la vindicte, du nom d’une baguette spéciale.
Il se pratiquait devant un magistrat, tel qu’un préteur, consul, proconsul ou licteur. Celui-ci faisait agenouiller l’esclave, tête rasée et coiffée d’un bonnet de laine appelé « pileus ». Le magistrat frappait légèrement deux, trois ou quatre fois  la tête de l’esclave avec la baguette appelée « vindicte », en prononçant ces paroles : « Je dis que cet homme est libre et citoyen romain. » Son ancien maître, qui assistait à la cérémonie, tournait trois fois autour de lui. 
La « vindicte » tirerait son nom d’un esclave nommé Vindicius ou Vindex, selon Tite-Live, qui découvrit aux Romains la conspiration du fils de Brutus pour le rétablissement de la dynastie des Tarquins. Mais cette étymologie est contestée.
L’illustration nous montre la cérémonie accomplie par le magistrat ; l’esclave est présenté agenouillé puis debout, touchant la main de celui qui l’a affranchi. Il s’agit d’un bas-relief conservé à Rome, au musée de la Civilisation romaine.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci :)
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