Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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Cithare sur bâton

Le bâton sert parfois à faire de la musique. Dès le IIème siècel avant J.C., on trouve des sculptures représentant la Vîna (anglais : veena, hindî : वीण, tamoul : வீணை).

Il s’agit d’une cithare sur bâton avec deux résonateurs, appelée vînâ ou bîn et que l’on retrouve en Inde.

Wikipédia nous précise que  » elle s’est développée par l’ajout de matériaux et de cordes pour donner naissance à la rudra vînâ de l’Inde du Nord au XVIe siècle, instrument de cour de la musique hindoustanie. Celle-ci a ensuite engendré la vichitra vînâ en enlevant les frettes et la toute récente mohan vînâ. »

Ce qui est intéressant c’est que l’on retrouve le bâton en Afrique.

Vous pourrez lire un article trés intéressant à propos du « cordophone » sur le site http://africamusica4.skynetblogs.be

En voici un court extrait : « L’instrument est formé d’un bâton ou d’une barre (porte cordes), surmonté d’une ou deux cordes, pourvu d’un résonateur externe en calebasse évidée et tronquée attaché à la partie inférieure du porte cordes.

Ce genre de cithare se retrouve essentiellement en R. D. du Congo, au Rwanda, au Burundi et en Tanzanie. Importée en Afrique de l’est via Madagascar, l’origine indienne de cet instrument est probable; cette cithare, en effet semble une réplique de la « vinâ » sous sa forme la plus primitive.

Cet instrument est généralement joué en soliste et accompagne généralement les chants. L’exécutant, assis ou debout, tient le « bâton », transversalement de manière à ce que l’ouverture de la calebasse s’applique contre sa poitrine; le chevillier est légèrement incliné vers le sol. »

FM

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