Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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« LE REPOS » PAR BERVIC (1783)

Le thème de l’homme (ou la femme) qui se repose assis ou couché, accompagné de son bâton de marche, se décline de deux façons.
Une série d’œuvres montrent le marcheur ou le berger couché, endormi près de son bâton posé près de lui ; il en est ainsi de la gravure de Gavarni que nous avons publiée dans l’article Le bâton, soutien de la misère, par Gavarni (1860) ou encore la gravure de Kobell publiée dans Le voyageur assoupi et son bâton (1770).

Une autre série d’œuvres montre deux personnages : l’un est endormi et l’autre demeure éveillé, pour le protéger ; cette fin il a conservé son bâton à portée de main.

En voici un premier exemple. Il s’agit d’une gravure de BERVIC (1756-1822). Ce graveur fut considéré comme l’un de ceux qui redonna ses lettres de noblesse à un art qui avait connu un certain déclin à la fin du XVIIIe siècle. Bervic grava en 1783 « Le Repos », d’après un tableau du peintre Lépicié.

A l’abri d’une paroi rocheuse un vieil homme est assis tandis qu’à ses pieds sommeille un enfant. Le vieillard, une main posée sur son visage, garde les yeux bien ouverts. Il tient en main un long et fort bâton noueux pour protéger l’enfant en cas de péril.

Cette gravure a été reproduite dans le « Musée des familles » d’août 1844, p. 345, en illustration d’une biographie de Bervic.

Article rédigé par Laurent Bastard, merci :)

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