Toutes les compétitions sportives nécessitent la présence d’arbitres qui vérifient si le jeu est accompli par les athlètes et les joueurs selon les règles de leur discipline. Leurs avis sont rarement susceptibles d’appel.

Leur présence ne date pas d’hier mais, jadis, ils n’étaient pas pourvus d’un sifflet ou d’un carton rouge. Chez les Etrusques et les Grecs antiques, ils étaient porteurs d’un bâton, qui symbolisait leur autorité.

On peut en voir deux exemples dans le livre de Wolfgang GIRARDI intitulé « Jeux olympiques » (Flammarion, 1972), p. 17. L’auteur reproduit la peinture murale d’une tombe étrusque près de Tarquina, datée du Ve siècle avant J.-C. L’arbitre suit les évolutions d’un sauteur à la perche, d’un discobole, d’un athlète se massant, de boxeurs. Il tient un bâton noueux.

Une autre image nous montre une scène de compétitions figurant sur la peinture murale d’une tombe étrusque près de Chiusi. L’arbitre tient également un bâton lisse et légèrement renflé au bout. Il s’agit d’ailleurs plutôt d’une canne puisque ce bâton est pourvu d’une poignée.

Dans un autre livre intitulé « Flâneries archéologiques, la collection d’un amateur » (1998), accessible via Google.livres, on peut voir, p. 25-27, un vase grec antique où figurent des scènes de gymnase et un arbitre avec son bâton. Celui-ci est différent car torsadé.

Nous ignorons si l’arbitre levait simplement son bâton pour prononcer son verdict ou s’il interrompait le jeu hors normes en frappant les sportifs de son bâton.

Article rédigé par Laurent Bastard, merci