Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
Bibliothèque de ressources historiques, culturelles, artistiques, litteraires, sportives…sur la canne et le bâton, en France et dans le monde…
Le Brigadier

Brigadier Belmondo

Il y a un bâton que j’affectionne particulièrement, c’est le Brigadier. Sa définition (tirée du Dictionnaire encyclopédique du théâtre, de Michel Corvin chez Bordas), nous apprend que c’est « un gros bâton (en général un tronçon de perche), garni d’un manchon de velours rouge clouté de cuivre, avec lequel le régisseur frappe les trois coups » – précisons que ce signal marque le démarrage du spectacle (avec le lever de rideau). En principe, il s’agit de 11 coups rapides et 3 coups détachés (à la Comédie Française, ces trois coups ont longtemps été dédoublés afin de rappeler la réunion, en 1680 de la troupe de l’Hôtel de Bourgogne et de celle de l’Hôtel de Guénégaud. Aujourd’hui les trois coups ont tendance à disparaître – malheureusement :( – et sont parfois remplacés par une introduction musicale suivie de l’extinction des lumières en salle… Il faut noter que les trois coups ont plusieurs significations (sous l’Ancien Régime, il s’agissait du Roi, de la Reine et du Public), d’autres sources évoquent la sainte Trinité (le père, le fils et le saint Esprit). Les 11 onzes coups représentent les 11 apôtres (sans Judas donc)

Alain Feydeau m’a dit un jour que certaines mauvaises langues disaient que ces trois coups rappelaient le bruit de la jambe de bois d’une de nos grandes tragédiennes qui marchait en coulisses…(oh !!! – je vous laisse le soin de trouver de qui il s’agissait).

Revenons au Brigadier. On trouve plusieurs explications sur ce terme, dont par exemple le grade de Brigadier donné à une personne dirigeant une équipe (ici chef d’une équipe de 6 machinistes, appelés une brigade). On avance également des références à une terminologie de marine (souvent utilisée d’ailleurs au théâtre).

FM

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