Centre de Recherche sur la Canne et le Bâton
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LE BATON DE CONSTABLE

Voici la définition de constable, telle qu’elle apparaît sur wikipedia :

« On nommait sous le nom de Constables en Angleterre des officiers municipaux chargés de l’exécution des lois et du maintien de l’ordre ; ils étaient placés sous l’autorité du juge de paix et ont pour insignes un bâton d’un mètre environ de longueur, surmonté des armes royales, et une petite verge de cuivre de 30 à 40 centimètres, avec laquelle ils touchent ceux qu’ils doivent arrêter.
Ce service, institué sous Édouard III d’Angleterre, a été longtemps gratuit, comme l’était en France celui de la Garde nationale. Depuis 1829, les anciens constables ont été remplacés par des officiers de police (police constable), qui sont rétribués. Le mot constable comme celui de connétable, dont il était synonyme dans l’origine, vient de comes stabuli. »

A ce propos, voici un extrait d’une lettre adressée à Louis Napoléon en 1857 (« Histoire du second Empire , par Hippolyte Magen » sur Gallica.fr).

« Adresse : Pour peu de temps à Paris, Hôtel d’Allemagne, rue Strasbourg.
Résidence : 156, Hoane-Street, London.

Sire,

J’ai le bâton de constable (avec le certificat du marguillier (Church Wardens) le déclarant authentique) que Votre Majesté avait
lorsque vous fonctionnâtes comme constable spécial à Londres, lors des émeutes chartistes.

Je serais heureux de le vendre à Votre Majesté pour 300 francs ; et, en considérant que c’est maintenant une relique historique
d’un grand intérêt, je trouve que ce n’est pas cher.

J’ai l’honneur d’être, avec un profond respect, le fort obéissant et très-humble serviteur de Votre Majesté,

J. BLOFELD.

A Sa Majesté Impériale Napoléon III,
empereur des Français, roi d’Algérie, etc., etc.

3 février 1857.

En marge, cette mention : M. Mocquard a répondu par un refus.
(Papiers sauvés des Tuileries, publiés par ROBERT HALT.)

Ce refus dut être sec, car l’empereur n’aimait guère qu’on réveillât de pareils souvenirs. »

FM

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